13 juillet 2023 Actualités et Marché du Recrutement
Evolution des pratiques managériales : quand les soft skills s’imposent
Quiet quitting, grande démission, quête de sens, hybridation des modes de travail, poussée technologique avec notamment l’Intelligence Artificielle… Le monde des RH fait face à de grandes remises en question et les managers sont en première ligne pour gérer ces évolutions.
Être manager, c’est un métier qui comme tous les métiers s’apprend mais nécessite, en pré requis, au-delà de l’envie, des compétences humaines indispensables. Et c’est ce socle de compétences que chaque manager devra faire grandir en priorité ! L’empathie en fait partie, une compétence qui peut être apprise et développées avec le temps, et l’agilité pour s’adapter au changement permanent.
Pratiques managériales et nouvelles attentes des salariés
Côté salarié, l’ère post-Covid s’ouvre sur des nouvelles attentes en termes d’équilibre vie privée/vie professionnelle. La valeur travail considérée comme l’alpha et l’oméga des générations plus anciennes, n’a plus la même force mobilisatrice.
Management : quête de sens et respect des valeurs
Désormais, les collaborateurs exigent du sens et des engagements conformes à leurs valeurs. 89% des Français se disent prêts à démissionner si l’entreprise ne les respecte pas. Les salariés plébiscitent les formes de travail hybrides et un management plus horizontal.
Les plus engagés revendiquent même un “droit à la paresse”, c’est-à- dire si la notion de travail a été déconstruite pour certains. (théorie popularisée par Paul Lafargue – gendre de Karl Marx – on vous glisse l’info, si vous souhaitez briller dans un dîner prochainement).
C’est dans ce contexte difficile à appréhender (surtout quand on est né sous Giscard – voire avant) que des compétences managériales nouvelles telles que l’empathie et l’agilité prennent toute leur dimension.
Le manager : la figure rassurante dans un monde évolutif
Le manager doit assumer un rôle clé de réassurance. Plus que jamais, il est celui qui montre le chemin dans un univers incertain, explique et traduit les enjeux, fait preuve d’adaptabilité.
Il parle et agit à hauteur d’homme et fonde son action sur des qualités humaines telles que l’empathie et l’agilité.
Management : le rôle déterminant des soft skills ? Juste l’empathie !
Management empathique : comprendre, soutenir et faire grandir
2 salariés sur 3 affirment être prêts à quitter leur employeur cette année.
L’entreprise n’a pas le choix. Elle doit réenchanter les salariés. En cela, le management empathique par l’attention et la compréhension holistique portées à chacun joue un rôle stratégique.
Un manager empathique pratique une écoute active, détecte les signaux de mal-être ou les modifications dans le comportement d’un collaborateur. Il y apporte une attention bienveillante qui permet au salarié de se sentir considéré.
Il encourage les échanges, valorise le partage d’idées et veille à célébrer les succès pour apporter la reconnaissance indispensable aux équipes pour poursuivre leur engagement.
Management : l’empathie favorise une plus grande aisance professionnelle
Placé dans un climat de confiance, dégagé d’un stress nocif, le salarié accroît naturellement sa créativité, ses qualités cognitives (compréhension, analyse) et conatives (passage à l’action, prise de risque). Il développe ses compétences relationnelles et émotionnelles dans un environnement sécure.
Autant de soft skills qui créent les conditions de l’épanouissement au travail pour le salarié.
Pour le manager, la posture se résume en un double adage : être soi-même son meilleur ami et traiter ses collaborateurs comme ses meilleurs clients.
Management empathique : un levier de productivité très efficace
En favorisant un climat de confiance, inclusif et respectueux, les managers contribuent donc à la satisfaction des employés et à leur implication dans le travail.
Mieux, le manager empathique agit directement sur la compétitivité de l’entreprise.
Selon une récente étude menée par le Comité National de Productivité (CNP),les pratiques managériales fondées sur les soft skills impactent positivement la productivité, contribuent au maintien du personnel et à une meilleure performance globale de l’entreprise.
Des facteurs positifs qu’il s’agit de renforcer par un fonctionnement ayant intégré l’agilité à son leadership.
L’agilité : la compétence managériale essentielle pour s’adapter aux changements
L’agilité managériale : transformer le changement en opportunité
On parle beaucoup de management ou de conduite agile des équipes. Derrière ces expressions, se cache une capacité à anticiper, comprendre, épouser les évolutions pour en faire des opportunités.
Les managers agiles sont capables de réagir rapidement aux défis émergents. Leur capacité à s’adapter et à prendre des décisions éclairées leur permet de maintenir une longueur d’avance sur les attentes de leur équipe, les besoins de l’entreprise et la concurrence.
Ils identifient les tendances et challenges à venir et les exploitent de manière stratégique pour favoriser l’adaptabilité et la performance de leur équipe et la croissance de l’entreprise.
Bref, là où la plupart d’entre nous reste figée face au risque, le manager agile voit une chance de performer. Une compétence humaine qui en fait un leader inspirant, générateur de progrès et de résultats.
Management : cultiver l’agilité pour récolter la performance
Les managers agiles encouragent leurs équipes à sortir de leur zone de confort et à prendre des risques calculés. Ils favorisent l’innovation et permettent à chacun d’intégrer de nouvelles compétences, notamment par des jeux de transversalité et de flexibilité organisationnelle.
Échanges d’idées, innovations, coopération voire co-création de solutions sont les fruits d’un management agile.
En cultivant l’agilité au sein de leurs pratiques managériales, les entreprises créent les conditions pour développer un avantage compétitif durable.
En cela, détecter des profils capables de cette capacité d’adaptation et d’anticipation est essentiel pour répondre coller aux exigences du recrutement actuel et trouver les profils à haute valeur humaine ajoutée, qui sauront faire évoluer les équipes et influencer favorablement l’activité de l’entreprise, dans une perspective durable.
CARTESIO en a pris la mesure et confirme son approche de recrutement fondée essentiellement sur les soft skills.
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